Pourquoi la vanille est-elle aussi chère ?

pro vanille

Vous vous posez toujours cette question, mais personne ne vous explique pourquoi. Aujourd’hui, nous allons vous expliquer les raisons de la flambée des prix.
Il faut savoir que pour obtenir une gousse de vanille, l’intervention de l’Homme est obligatoire (sauf au Mexique). Il faut polliniser la fleur de l’orchidée à la main, une à une. Une fois la fleur fécondée, il faut attendre près de 8 mois afin de cueillir les gousses de vanille à maturité.

Vous entrez ensuite dans la préparation de la vanille. Il y a plusieurs écoles pour la préparation de la vanille :

La vanille de Tahiti par Hotu Vanilla, est elle séchée directement après la cueillette.
Avant la commercialisation, afin de concentrer la vanilline, il faut alterner l’exposition des gousses au soleil pendant quelques heures par jour puis dans des malles fermées pendant 4 à 6 mois.

Pour ce qui s’agit de la vanille bio Bourbon de la coopérative, elle sera échaudée afin de stopper la vie végétale de la gousse. Ensuite, vient l’étuvage des gousses pendant 12 h dans des couvertures en laine. Suite à ces deux étapes, elles seront séchées pendant 4 à 6 semaines au soleil. Les gousses sont ensuite enfermées dans des malles pendant 8 mois et sont contrôlées 2 fois par mois afin d’éliminer les gousses moisies. 

Après ces étapes, les gousses de vanille vont être massées puis calibrées gousse par gousse.

Nous vous avons parlé de l’intervention de l’Homme dans la préparation. Il existe cependant d’autres facteurs qui sont eux aussi à l’origine de l’augmentation des tarifs. 

Vous le constatez tous les jours, le climat a changé et ce changement influe sur l’environnement et fragilise les cultures. La culture de vanilles doit connaître un temps optimal à chaque étape de la pousse des plants. C’est là où tout se complique. Les hivers ne sont plus régulier, soit trop froid, soit trop chaud ce qui influe sur l’abondance des fleurs de l’orchidée. L’été, souvent trop chaud et pas assez humide. De plus, les cyclones abîment les cultures.
À La Réunion, les planteurs prennent le “pari” de la perte pendant les cyclones afin de privilégier une bonne maturité aux vanilles restantes (survivantes). On ne néglige pas la qualité même pendant les aléas climatique. Bien sûr, ils protègent au maximum leurs plants, car rappelons-le, c’est leur gagne-pain.

Il faut également rémunérer les planteurs pour leur travail non sans effort donc une rémunération juste. 

Conditions climatiques, vols ainsi que les interventions de l’Homme participent à l’augmentation des prix de la vanille.

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